Sur Facebook, la page « Emirates loves Syria » a récemment publié une vidéo sur la vie de Mohed Altrad : une histoire inspirante, de pugnacité et de nombreux défis relevés...

L’histoire de l’homme d’affaires franco-syrien, Mohed Altrad, également homme de lettres, président de club de rugby, mécène, ou encore défenseur de plusieurs causes comme la lutte contre l'obésité…, qui a défié les conditions que la vie semblait vouloir lui imposer. Un homme qui a refusé son destin de simple berger, et qui a voulu (plus que tout) réussir sa vie. Il est devenu, par la même occasion, un personnage connu et reconnu.

Et quand on lui demande comment il se sent après un tel parcours, il répond souvent qu’il a le sentiment d’avoir plus de 3000 ans et d’avoir vécu plusieurs vies…

Cliquez ici pour voir la vidéo : https://vimeo.com/554352697

Voici le texte du film énoncé par la journaliste :

« Il s’agit d’une histoire d'espoir et d'ambition, celle d'un enfant berger dans une ville syrienne, devenu l'un des plus importants hommes d'affaires de France. L'histoire de Mohed Altrad qui en 2015 faisait déjà partie de la liste des personnes les plus riches au monde. Un homme qui, aujourd’hui encore, a le sentiment d’avoir vécu 3000 ans et plusieurs vies…

Mohed Altrad est passé d'une vie de pauvreté et de nomadisme, à une vie d’entreprenariat et de réussite. Né vers 1948, il est issu d’une famille nomade de la zone de Raqqa. Sa mère était une adolescente, décédée à l'âge de 14 ans. Il a aussi eu un frère, mort pour cause de violence paternelle.

Sa grand-mère qui l'a élevé, lui interdit aussi d'étudier, affirmant que « le berger n'a pas besoin de livre ». Mais l’enfant se rend pourtant à l'école, sans que personne ne le sache. Il marche plus de 10 km chaque jour pour rejoindre l'école, et « se cache derrière le mur pour écouter les leçons ».

Ensuite, Mohed Altrad vit chez son cousin qui n'a pas d'enfants, dans la ville de Raqqa, et il termine sa scolarité jusqu'à l'obtention du diplôme d'études secondaires. Il est distingué parmi les 12 meilleurs élèves de toute la Syrie et obtient une bourse d'études. Il choisit la France comme pays de destination, sans réfléchir et sans raison particulière. Lorsqu'il arrive à Montpellier, 7ème ville de France, l'hiver est froid et la barrière de la langue ne fait qu'accentuer ce froid. Les gens ne sont pas tous bienveillants. Le jeune étudiant recherche l’université et le bout de papier qu’il montre avec l'adresse de celle-ci ne lui vaut souvent que l’aumône, les gens ne le comprenant pas.

Altrad déménage plus tard à Paris et y obtient un doctorat en informatique. Il tente un retour en Syrie mais cette visite est plutôt un voyage d'adieu pour lui. En effet, sur place, il recherche la tombe de sa mère mais n’arrive pas à la retrouver. De là, il retourne définitivement en France et se lance dans la création d’une entreprise dont l’objectif est de fabriquer des ordinateurs portables. Il revend cette société et rachète ensuite une entreprise d’échafaudages en faillite qu’il redresse en peu de temps. De là, il se développe et rachète plusieurs sociétés, jusqu’à posséder un groupe composé de plus de 100 filiales et employant 42 000 employés.

Il y a 10 ans, Mohed Altrad décide aussi d’accorder son aide au MHR, le club de rugby de la ville de Montpellier (qui est menacé de faillite). Il injecte plus de 3 millions d'euros dans le club et, sur 10 ans, il le finance personnellement à hauteur de 20 millions, pour en faire l’un des meilleurs clubs de rugby français. Sa volonté : rendre à Montpellier ce que la ville lui a donné ».

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